2024

Il est enfin temps ! Depuis plusieurs mois, nous travaillions dur sur de nouveaux développements pour Pecunia, notre logiciel de centre fort, qui est largement éprouvé après 30 années de présence sur le marché. Le résultat ? La 7^ème génération de Pecunia, sous la forme d’un logiciel cloud.

Un changement de génération – avec un accent particulier sur les clients

Mais commençons donc par le commencement. Comment avons-nous eu l’idée de repenser complètement une solution établie et éprouvée ? Et bien, le logiciel et ses fonctionnalités évoluent au fur et à mesure de son cycle de vie. De nouvelles fonctionnalités deviennent nécessaires et d’autres plus anciennes demeurent d’actualité. C’était exactement le cas avec Pecunia. Nous souhaitions réduire la complexité qui s’était accentuée au cours des années, notamment pour continuer d’améliorer sa convivialité. Un nouveau design de l’interface était également sur notre to-do-list.

Mais en travaillant sur ce nouveau développement, nous voulions nous assurer que nous n’allions pas perdre de vue les besoins futurs de nos clients. Dans ce cadre, c’est une bonne chose que nos collègues ont des rendez-vous réguliers avec des clients dans nos locaux. Pendant ces réunions, notre équipe a récolté et analysé les nouveaux besoins et processus avec les clients. Ceci nous a ainsi permis de les intégrer dans la conception et le développement de Pecunia 7.

Pecunia 7 : A quoi pouvez-vous vous attendre ?

La nouvelle fonctionnalité la plus importante de Pecunia 7 est le fait que le logiciel soit une solution cloud. A l’origine, Pecunia était un logiciel en local classique conçu pour les centres forts, qui était donc installé sur les systèmes informatiques de nos clients.

Nous lui faisons donc honneur en passant sur une application cloud, parfaitement adaptée aux entreprises qui ont adopté une approche privilégiant le cloud. Après tout, neuf entreprises sur dix utilisent déjà des solutions cloud (source : Bitkom, 2023). Selon l’étude « Cloud Monitor 2022 » conduite par Bitkom, les organisations utilisent principalement un cloud privé. Cependant, une tendance vers l’utilisation de solutions hyperscaler pourrait se développer dans le futur. Près de 28% des entreprises interrogées dans le cadre de l’étude réfléchissent déjà à passer sur un cloud public. De notre côté, il est évident que l’architecture de nos solutions s’adapte(ra) à la stratégie digitale de nos clients.

Revenons-en à Pecunia 7 : nous proposons deux versions de celui-ci. Notre solution cloud peut soit être gérée par le client lui-même, soit il peut choisir de laisser ALVARA la gérer. Dans les deux cas, la solution (y compris la base de données) est toujours hébergée dans un data center. Cependant, dans le second cas, en tant qu’opérateur de la solution, nous pouvons garantir un support optimal et nous sommes disponibles plus rapidement en cas de besoin d’assistance.

La solution cloud offre également un avantage en matière de qualité de flux de données. Là où précédemment les données devaient être échangées entre différentes applications locales et des serveurs locaux dans les centres forts, tout fonctionne dorénavant via une base de données centralisée. Ceci permet non seulement d’éliminer les opérations de réplication, mais également de s’affranchir des pertes de performance potentielles associées.

Pecunia 7 offre également des fonctionnalités et bénéfices client supplémentaires :

• – L’application centrale est accessible via le navigateur et ne dépend pas d’un système d’exploitation en particulier
• – Disponible avec différentes devises et langues, notamment l’allemand, l’anglais et le français.
• – Pecunia 7 est adapté à une utilisation multi-client. Ceci réduit les coûts d’hébergement.
• – Pecunia 7 supporte les processus logistiques gérés par une seule personne.
• – ICP (indicateurs clé de performance) et optimisation : évaluation des chiffres clé et analyse automatique de la performance des centres forts.
• – Notre solution Fakturio, qui permet une facturation digitale totalement automatisée, fonctionne toujours de manière fluide.

Tous ces avantages combinés démontrent la pertinence de Pecunia 7 en tant que solution cloud pour tous les centres forts.

N’hésitez pas à nous contacter, nous serions heureux de vous informer de nos dernières innovations.

Votre curiosité a été attisée et vous êtes tentés par l’ajout d’une nouvelle solution logicielle pour votre centre fort ? Nous sommes à votre disposition pour en discuter plus en détail avec vous !

Oubliez votre routine professionnelle quotidienne et rejoignez notre conversation avec des représentants du monde du commerce. La 17^ème édition de notre événement BargeldDialog Handel a eu lieu le 25 avril 2024 et il a de nouveau été une opportunité pour discuter des dernières avancées dans la gestion du cash. Cette fois, nous avons discuté avec nos clients et des prospects intéressés par nos services du rapport de la Bundesbank (Banque Fédérale d’Allemagne), de l’Euro digital et du cashback dans des magasins, pour ne citer que quelques-uns des thèmes abordés. Nos présentations sur le sujet brulant de l’intelligence artificielle ont également suscité tout l’intérêt des participants et ont entraîné des débats passionnés.

Un sujet d’intérêt en particulier !

Pour la première fois depuis sa création, notre événement BargeldDialog Handel n’a pas été organisé à Leipzig.  En effet, cette année, le siège social de dm-drogerie markt GmbH + Co KG (appelé dm-dialogicum) a été sélectionné pour accueillir ce moment d’échange sur les opportunités qui s’offrent aux commerces. Nous avons une nouvelle fois accueilli des acteurs évoluant dans une grande variété de secteurs, par exemple les services de paiement ou la gestion de la trésorerie et des espèces.

Après une courte introduction, nous avons commencé avec des présentations de sujets techniques et une discussion ouverte, qui ont été particulièrement appréciées par les participants. Il est rapidement devenu évident que les commerçants s’intéressaient à un sujet en particulier : le développement régulier du cashback et les avantages et inconvénients associés, ainsi que les opportunités qui pourraient émerger dans le futur avec l’intelligence artificielle.

De nouvelles possibilités grâce à l’IA

Rester au courant des nouvelles tendances : c’est probablement l’objectif prédominant du BargeldDialog. Les discussions permettent d’atteindre cet objectif. L’accent est donc toujours mis sur les sujets d’actualité, les défis rencontrés et les solutions trouvées concernant la gestion du cash.

Ce n’est pas surprenant que l’intelligence artificielle soit devenue un des principaux sujets de discussion, et le thème principal de BargeldDialog. Notre présentation sur la reconnaissance des rouleaux de pièce à l’aide d’une IA a posé les bases pour des échanges approfondis et engagés. Ensuite, nous avons présenté notre prototype d’inventaire de coffre-fort utilisant un appareil photo automatique et notre application ICC (Interactive Cash Control), ce qui a rapidement entraîné des discussions entre les participants concernant les applications possibles.

Le cashback : les avantages et désavantages en un coup d’œil

Le deuxième thème principal montre que notre événement n’a pas été organisé pour faire la promotion de nos solutions logicielles. En effet, nous avons étudié en détail les caisses enregistreuses de supermarché, qui fonctionnent de plus en plus comme des distributeurs d’espèces. Le mot « cashback » a donc été évoqué de nombreuses fois. Les supermarchés Rewe ont introduit ce service il y a plus de dix ans déjà. Aujourd’hui, ou plutôt en 2022 (date à laquelle l’étude sur les paiements d’EHI Retail Institute a été publiée), près de 90% des magasins d’alimentation et pharmacies interrogées par l’EHI offraient déjà le service de retrait d’espèces.

Dans le cadre de notre « cash dialog », nous nous sommes concentrés principalement sur les frais associés et la nécessité d’avoir des stocks suffisants de billets. De nombreux commerces payent pour élargir leur offre de service à fournisseur de billets du fait des frais facturés sur les montants distribués. Ces frais doivent être payés aux institutions bancaires. Cependant, les solutions abordées lors de nos discussions laissent présager de meilleures perspectives dans le futur.

Manager Cockpit

Le 24 avril 2024, nous avons invité nos clients à découvrir les dernières évolutions de nos solutions. Un des points positifs de cet événement a été que nos clients ont pu en apprendre plus sur les nouvelles fonctionnalités lors de la réunion des utilisateurs et ont pu les tester sur place. En particulier, le Manager Cockpit est une innovation intéressante que nous développons en collaboration directe avec nos clients. Le Cockpit a été conçu pour regrouper tous les chiffres clé importants, centraliser et simplifier la maîtrise des mesures de gestion du cash nécessaires. De plus, diverses requêtes et besoins de nos clients nous ont inspiré pour développer de nouvelles fonctionnalités dans notre solution ICC par exemple. Donc merci à eux !

Conclusion

Après deux journées bien remplies, nous avons pu confirmer certaines idées : en travaillant avec un cercle de personnes qui ont appris à se connaître et en ayant l’opportunité de débattre de sujets spécifiques avec des managers, on arrive toujours à avancer. En 2024, nous avons également eu des retours selon lesquels le BargeldDialog offre un changement bienvenu par rapport au quotidien du travail, avec un apport de nouvelles idées. En plus des solutions modernes, un autre aspect permet surmonter des défis : en réseautant avec des personnes qui partagent le même état d’esprit et en traçant un chemin commun vers le futur.

Vous souhaitez découvrir comment nous pouvons atteindre des nouveaux objectifs ensemble ? N’hésitez pas à nous contacter et nous vous en dirons plus !

Que vous soyez en train de passer un après-midi cozy dans un café avec un capuccino et du gâteau, une soirée dans votre restaurant favori au coin de la rue, ou le brunch du dimanche dans un bistrot avec des amis, lorsqu’arrive le moment de payer l’addition, la même question se pose toujours : cash ou carte ? Les restaurateurs sont divisés en deux catégories : certains privilégient les gains de temps et la réduction du risque d’erreurs de caisse potentielles que les paiements par carte apportent, alors que d’autres voient la CB comme un gouffre financier et préfèrent donc rester sur des paiements en espèces, en particulier par rapport aux pourboires.

Le secteur de la restauration – avec des paiements en espèces et par carte

En Allemagne, une chose n’est toujours pas sur le menu de certains restaurateurs : les paiements par carte. De leur point de vue, le désavantage principal provient des coûts supplémentaires. Il y a tout d’abord des coûts liés à la location des terminaux de paiement, mais également des frais de transaction facturés à chaque opération. Pour des paiements avec une carte de débit, ces frais ne représentent même pas un pourcent du montant en moyenne. Cependant, si le client utilise une carte de crédit, ces frais peuvent doubler voire tripler (source : MDR News). De plus, la disponibilité immédiate de trésorerie résultant de paiements par carte semble en tenter plus d’un.

Mais il y a également des restaurateurs adeptes des paiements par carte. Ils sont séduits par le monde plus hygiénique de la carte bancaire, des processus de paiement plus rapides, et le fait que des personnes qui n’ont pas beaucoup d’espèces sur elles peuvent improviser un dîner au restaurant car elles pourront toujours payer avec leur carte bancaire.

Cependant, quelle que soit leur préférence, une chose est sure : les clients souhaitent en général avoir le choix au niveau du moyen de paiement. Si un restaurant n’offre qu’un seul moyen de paiement, cela peut avoir un impact négatif sur la satisfaction client. Selon l’étude « eat.pay-love » (mangez, payez, appréciez) conduite par Mastercard et Orderbird, plus de 90% des personnes interrogées souhaitaient pouvoir régler leur addition avec un paiement sans contact en 2021. Ainsi, les gérants des restaurants devraient trouver des moyens pour offrir le choix entre des paiements en espèces et par carte, le tout en s’assurant de réduire leurs coûts et augmenter leur efficacité.

Questions ouvertes

Mais ce constat nous conduit directement à la prochaine question : qu’en est-il des pourboires en cas de paiement par carte bancaire ? Les clients ne sont pas toujours convaincus que leur pourboire réglé par carte va bien être reversé aux équipes. De leur côté, les restaurateurs et leurs équipes ont peur que les pourboires ne soient plus bas si le client ne paye pas en espèces.

Cependant, l’inquiétude concernant des potentiels problèmes au niveau des pourboires suite à un passage à des paiements par carte bancaire peut rapidement être levée. En effet, il est facile de s’assurer que l’argent arrive bien dans la poche de la personne souhaitée, et ce de plusieurs manières : par exemple, de nombreux clients ont tendance à donner des pourboires en cash même lorsqu’ils payent leur addition par carte. D’autre part, certains terminaux de paiement sont équipés d’une fonctionnalité pourboire. Elle permet au client de sélectionner quelle partie du pourboire doit être versée à leur serveur et ce montant est séparé du montant total des consommations. En cas de doute, la meilleure chose à faire est de demander aux équipes directement, afin de trouver la solution la plus appropriée.

Une solution moderne de caisse enregistreuse pour une réponse standardisée

Il faut donc disposer du bon système de caisse enregistreuse pour répondre à ce besoin de choix au niveau des moyens de paiement. Pour les restaurateurs qui ne veulent pas se priver de certains clients potentiels tout en bénéficiant des deux types de paiement, il fait également sens de passer à un système de caisse enregistreuse moderne.

Notre caisse ITR permet ainsi d’accepter différents types de paiements (carte EC, carte de crédit, ApplePay, etc.), de bénéficier d’une maintenance centralisée des données, de fonctionnalités de gestion de tables et d’évaluations d’employés, ce qui réduit la charge de travail liée à l’organisation. Si la solution est couplée à une solution de moniteur de cuisine, les processus impliquant les équipes de service et de cuisine peuvent également être optimisés, sans avoir à recourir à une gestion complexe de reçus.

Conclusion

Dans l’idéal, tous les clients devraient pouvoir choisir le moyen de paiement qu’ils souhaitent utiliser, carte ou cash. Mais il est crucial d’intégrer les moyens de paiement acceptés dans le système de caisse enregistreuse afin d’atteindre un niveau supérieur de sécurité, de transparence et d’efficacité au niveau des opérations quotidiennes, par exemple grâce à un logiciel de caisse.

Vous souhaitez trouver la meilleure solution pour vos clients et pour vous ? Contactez-nous vite et nous vous présenterons les avantages de nos caisses enregistreuses ITR !

Le 21 juin 1948, le Deutschmark a remplacé le Reichsmark et le Rentenmark. Plus de 50 ans plus tard, le 1^er janvier 2002, il a lui-même subi le même sort, devant abandonner son rôle comme seule monnaie légale en Allemagne. C’était la naissance de l’Euro. Cependant, les Allemands n’ont pas décidé de faire disparaitre complètement leur ancienne devise nationale.

Brève histoire du Deutschmark

Après la guerre, une tendance claire a émergé : l’Allemagne allait droit vers une énorme crise économique. Le Reichsmark avait été imprimé et mis en circulation dans des quantités énormes. Mais les citoyens ne pouvaient pas acheter grand-chose avec. A la place, une autre « devise » s’est établie : la devise cigarette. Les Alliés se devaient d’intervenir, et ils l’ont fait.

Dès 1946, ils ont planifié de mettre l’accent sur l’unité économique en Allemagne malgré les zones d’occupation prédominantes. Au final, ce plan n’a été que partiellement couronné de succès, l’Union Soviétique le bloquant dans la zone Est. Il en résulta que le Deutschmark ne fut distribué qu’en Allemagne de l’Ouest à partir de 1948. Dans l’Allemagne réunifiée, cette devise demeura initialement la seule monnaie légale. Jusqu’à ce que l’Euro fasse son apparition.

« 100 Euros, ça fait 200 Deutschmarks ! »

Cependant, le Deutschmark, que la population allemande a toujours associé à la croissance économique des 30 glorieuses en Allemagne, continue de jouer un rôle mineur, au moins dans l’esprit de nombreux Allemands. Même 20 ans après l’introduction de l’Euro, le Deutschmark n’a pas été totalement mis aux oubliettes. C’est même l’opposé. Selon une étude conduite par Forsa et commandée par les chaînes de télévision allemandes RTL et NTV, plus de la moitié des 1005 personnes interrogées ont déclaré que pour leurs gros achats, elles convertissent toujours les prix en Euro en leur équivalent en « ancien » Deutschmark. Le calcul mathématique est basique : le prix en Euros est tout simplement multiplié par deux pour obtenir celui en Deutschmark.

Un tiers des personnes interrogées a même déclaré qu’elles aimeraient le retour de leur monnaie nationale. Ceci est notamment dû au fait qu’il y a une perception en Allemagne que la vie est devenue encore plus chère depuis l’adoption de l’Euro. C’est du moins le sentiment de 69% des participants à l’étude.

Plus de 50 millions de Deutschmarks ont changé de main en 2023

Il n’est pas étonnant que de nombreux Allemands aient gardé un bon souvenir voire conservé quelques Deutschmarks par nostalgie. Cependant, des billets et des pièces ont certainement également été perdus, et ils réapparaissent petit à petit pour changer de main régulièrement. Mais le montant total de l’ancienne devise nationale qui est retournée dans les coffres de la Bundesbank l’année dernière est surprenant.

De janvier à novembre 2023, la banque centrale a échangé un peu plus de 53 millions de Deutschmarks contre 27 millions d’Euros. Ainsi, c’est la deuxième année d’affilée que ce montant augmente. Selon la Bundesbank, il y a probablement 12,2 milliards de Deutschmarks encore en circulation, ce qui représente une valeur d’approximativement 6,24 milliards d’euros, en attente d’échange. Il est peu probable que ces pièces et billets seront un jour retournés à la Bundesbank, d’une part parce que des collectionneurs en conserveront toujours. D’autre part, par le passé le Deutschmark était vu comme une monnaie refuge à travers le monde. La Bundesbank estime donc qu’une grande partie des stocks de cette ancienne monnaie est toujours détenue par des personnes résident hors d’Allemagne.

Que ce soit en Deutschmark ou en Euro, les espèces doivent être bien gérées. C’est pourquoi nous offrons des logiciels appropriés aux commerçants, institutions financières et transporteurs de fonds pour qu’ils puissent gérer leurs opérations logistiques liées aux espèces. Votre curiosité a été éveillée ? N’hésitez plus, contactez-nous rapidement !

Trois scénarios possibles concernant l’utilisation du cash dans les années à venir

L’année dernière, la Deutsche Bundesbank (Banque Fédérale d’Allemagne) a lancé une initiative qu’elle a nommée « Forum National du Cash ». Les participants conviés à cet événement étaient notamment à la recherche de réponses à une question qui préoccupe de nombreuses parties prenantes depuis un moment : comment maintenir un accès facile aux espèces pour tous ? Pour répondre à cette question, il faut tout d’abord avoir une idée de ce que l’avenir pourrait réserver aux espèces. Trois scénarios se détachent ainsi.

Étude du cash la plus récente : un grand objectif pour le futur

Des études sur l’utilisation, la distribution et l’acceptation des espèces sont publiées régulièrement. Le contenu des dernières études publiées indique que les moyens de paiement alternatifs aux espèces sont de plus en plus populaires. Mais il n’est pas si facile de se débarrasser du cash, il fait de la résistance ! La Banque Fédérale d’Allemagne a récemment adopté une nouvelle approche. Dans sa dernière étude, qui a été effectuée par son prestataire de service VDI/VDE Innovation + Technik et l’institut d’études d’opinion Sinus entre février 2022 et novembre 2023, des chercheurs, diverses parties prenantes liées au secteur du cash et des organismes sociaux ont pu exprimer leur point de vue. Dans ce cadre, Robert Wolf, Directeur Général d’ALVARA | Digital Solutions, a été interrogé. Il a pu dévoiler son analyse en tant qu’acteur dans le monde des espèces : vous pourrez lire son analyse sur la page 77 de l’étude. L’étude se base également sur une recherche documentaire et une étude d’opinion en ligne représentative.

La question centrale est la suivante : comment les espèces vont-elles être utilisées dans le futur ? La Banque Fédérale d’Allemagne se retrousse les manches : elle veut se faire une idée de la manière dont le cash pourrait être intégré dans notre société et notre économie dans le futur afin d’en déduire des recommandations d’actions à mettre en place. Après tout, les espèces jouent un rôle majeur à de nombreux niveaux et devraient donc être préservées dans le futur.

Le monde des paiements en 2037

Pour cette raison, l’étude analyse les tendances actuelles et offre une vision de trois scénarios concernant le futur des différents moyens de paiement existants. Les trois scénarios ont une chose en commun : les espèces ne disparaissent jamais complètement, et dans deux d’entre eux, elles représentent même une alternative presque plus importante et meilleure que les autres moyens de paiement. Ces résultats laissent penser qu’il sera possible de conserver l’attractivité, l’acceptabilité et la disponibilité des espèces dans le futur.

Scénario 1 : « Un monde de paiements hyper digitalisé »

Modernisation, digitalisation, innovation ; dans ce scénario, cette triplette continue à prendre de l’ampleur dans les années 2020 et marque l’entrée dans le monde des paiements hyper digitalisés. Le cash joue un rôle largement secondaire. Les pièces et les billets ne sont que rarement utilisés pour des paiements en caisse ou entre deux individus. Même dans les traditionnels bastions des espèces, vous risquez de chercher en vain. Les points de vente à la ferme, les brocantes et les restaurants sont passés au 100% cashless et utilisent des terminaux mobiles de paiement.

Cette évolution est bien sûr perçue comme plutôt défavorable par les citoyens de plus de 80 ans. La protection des données personnelles et la gestion complexe des moyens de paiement cashless sont au cœur de leur mécontentement. Mais ces considérations ne sont pas prises en compte dans le débat politique.

Le commerce en ligne explose. Même les biens qui étaient traditionnellement achetés dans des magasins locaux, par exemple la nourriture, sont dorénavant commandés en ligne à des prix inférieurs. Les commerces traditionnels deviennent de plus en plus connectés et technologiques. Les systèmes de pick & go, où les produits sont enregistrés lorsqu’on les prend sur les étals et payés rapidement à la sortie à l’aide d’une application, ou les systèmes de caisses automatiques avec une gamme plus large de fonctionnalités, permettent de faciliter l’expérience client en magasin. Les magasins avec peu voire pas du tout de personnel sont la nouvelle norme, car il n’y a presque plus besoin d’employés en caisse. Le même phénomène se vérifie dans les magasins situés dans des zones rurales. Là-bas aussi, les supermarchés sans employés se démocratisent également.

Face à la digitalisation croissante, les gouvernements et les entreprises se focalisent sur des mesures de protection. Les cyberattaques qui nuisent à la société doivent être déjouées. Les fournisseurs de solutions de paiement cashless sont particulièrement ciblés par les cyberpirates.

Scénario 2 : « La renaissance des espèces dans le monde des paiements »

Comme le suggère le terme « renaissance », les espèces font leur retour dans ce scénario du futur. C’était déjà évident au début des années 2020. La pandémie de Covid-19, la guerre en Ukraine, le changement climatique et l’explosion de l’intelligence artificielle n’ont pas été sans effet sur la société (allemande pour cette étude, mais cela peut être généralisé). La population veut l’indépendance (par rapport aux autres pays), la solidarité (pour sa propre économie, en particulier les commerces locaux) et le droit à une vie non digitalisée (par rapport aux dangers perçus de l’IA).

Dans ce contexte, la confiance en les moyens de paiement autres que les espèces décline. En revanche, le cash est associé à la souveraineté, l’indépendance et la différentiation par rapport à la norme de l’époque, et devient ainsi un bien lié à un certain mode de vie. Petit à petit, ses avantages deviennent connus de nombreuses classes sociales. L’abolition des pièces de 1 et 2 cents ainsi que l’introduction de règles d’arrondis contribuent également à cet essor dès les années 2030.

La tendance du retour vers les commerces locaux se poursuit. Comme ils offraient déjà la possibilité de payer en liquide par le passé, et qu’ils ne sont pas passés au 100% cashless, les paiements en pièces et en billets se font totalement naturellement. Cependant, certaines grandes chaînes de magasins qui ont une clientèle très tournée vers le digital ont déjà arrêté d’accepter les paiements en espèces lors du passage dans les années 2030. Les réglementations de l’Union Européenne et les recommandations du gouvernement Allemand par rapport à l’acceptation du cash les poussent cependant à faire machine arrière. Toutes les chaînes de supermarchés offrent maintenant des caisses avec du personnel et des caisses automatiques, au moins une de ces caisses automatiques acceptant également les espèces grâce à un module spécifique.

Les banques continuent de fermer des agences et le nombre de DABs diminue, mais à un rythme plus lent. Ceci veut dire que l’accès aux espèces est toujours possible en 2037.

Scénario 3 : « Le monde des moyens de paiement hybrides disparait »

La société traditionnelle, la classe moyenne ou les milieux conservateurs sont en train de se diviser dans les années 2020. Selon l’étude, cette tendance va continuer pendant la décennie suivante. L’appartenance à telle ou telle classe sociale influence le moyen de paiement préféré. Le manque de confiance en les prestataires de services numériques et l’État, les restrictions économiques, ou l’avantage de pouvoir se rendre compte plus facilement de l’ampleur de ses dépenses continuent de pousser les gens à conserver les espèces comme moyen de paiement.

Cependant, au contraire des études précédentes, l’âge ne joue pas un rôle déterminant. C’est parce que toutes les classes d’âge sont bien conscientes du mouvement vers la digitalisation. C’est maintenant plus le jugement du monde digital qui détermine les préférences de moyen de paiement. Les consommateurs informés et sceptiques préfèrent toujours les espèces. Les acheteurs qui privilégient la praticité et n’aiment pas les risques liés aux espèces préfèrent quant à eux les options de paiement cashless.

La population utilise toujours des pièces et des billets pour donner des pourboires, faire des cadeaux et payer des petits montants. Quel que soit le groupe social, tout le monde voit le cash comme une valeur sure. Cependant, on ne plus dire que c’est le seul moyen de paiement inclusif. Les moyens de paiement cashless se sont développés et, grâce à des technologies vocales, ils offrent une excellente alternative pour des personnes souffrant de déficiences motrices ou visuelles. Les parents se tournent de plus en plus vers des applications qui permettent à leurs enfants de dépenser leur argent avec un degré de contrôle satisfaisant.

Les différentes préférences de paiement sont également évidentes dans les commerces physiques. Les systèmes de caisses enregistreuses s’adaptent aux besoins de la clientèle. Certains magasins ont des caisses avec des hôtesses, d’autres n’ont pas de collaborateurs sur place et enfin d’autres combinent des caisses avec collaborateurs et des systèmes de caisses automatiques. Les commerces qui savent qu’une partie de leur clientèle préfère les espèces offrent au moins une caisse automatique qui accepte du cash.

Cependant, le degré d’acceptation du cash dans les magasins est en retrait pour une raison simple : les coûts de gestion des espèces (approvisionnement/collecte pour retour à la banque) sont un réel frein. Les banques privées et coopératives ferment de plus en plus d’agences et le réseau de DABs continue de réduire, ce qui a un impact général sur le cycle des espèces.

Conclusion

Nous sommes sûrs que tout le monde a sa propre idée du futur réservé aux espèces. L’année 2030 n’est pas si loin que ça, et nous allons rapidement voir quel « monde des moyens de paiement » va sortir vainqueur. Mais en attendant, les institutions financières, les commerces et les transporteurs de fonds doivent agir. Ils doivent déjà faire face à des défis qui rendent les opérations de logistique du cash moins efficaces, moins transparentes et plus onéreuses. C’est pourquoi notre devise est la suivante : les acteurs du monde du cash devraient se préparer aux défis susmentionnés et à d’autres encore à venir. Les solutions digitales qui simplifient la gestion des espèces tout en laissant de la place à la modernité et l’efficacité sont assurément les solutions qui traceront le futur du cash.

Vous souhaitez adopter les meilleures pratiques pour assurer une gestion moderne du cash dans le futur ? Nous sommes là pour vous aider !